Série – les voitures « boîtes à tonnerre»

La DRG est à court de matériel après les destructions de 1918. En 1921 elle lance alors la construction, par différents prestataires, de nouvelles voitures destinées aux réseaux secondaires. Les 90 premières voitures furent construites avec des faces en panneaux de bois lisses. Les suivantes furent entièrement métalliques, produisant alors un bruit qui leur valut le surnom de donnerwagen (wagon à tonnerre), puis donnerbüsche (boîte à tonnerre).

Après 1945, la SNCF a reçu, au titre des dommages de guerre, entre 140 et 200 (selon les sources) voitures de ce type, qui ont surtout été affectées à la région Est, au dépôt de Colmar, état alors dévolues au trafic omnibus jusqu’en 1974. On remarque cependant une quinzaine (?) de ces voitures en Gironde, uniquement affectées à la liaison Bordeaux-Saint-Mariens (ex-réseau État).

Les diagrammes originaux des boîtes-à-tonnerre sont :

  • B7t : anciennes 3e classe, 56 places, sièges en bois.
  • A6½t : anciennes 2e classes, surclassées en 1e classes en 1957, à plates-formes d’extrémité fermées. Banquettes rembourrées avec accoudoirs et appui-tête, recouvertes de tissu gris clair.
  • A2B3½t : transformées par la suite en B6 1/2t.

Caractéristiques techniques :

  • longueur : 13,92 m
  • tare : 20 t
  • vitesse maximale : 80 à 100 km/h selon les sources
  • diamètre des roues : 1 m
  • empattement : 8,5 m

L’ensemble des boîtes à tonnerre furent réformées en 1977 et regroupées au dépôt SNCF de Romilly. Plusieurs associations en récupérèrent, comme le CFTV, l’ALEMF ou encore l’AJECTA. Cette dernière se trouvant alors en Touraine, elle a laissé ces voitures lorsque l’association partit à Longueville, ce qui explique que le TVT en devint affectataire. Celui-ci prêta une voiture au TTGM pendant plusieurs années.