Séries – 140-C – les tenders

Ces notes ont été réunies à partir d’informations fournies par des contributeurs ou postées sur des forums (dans ce cas, les auteurs sont inconnus, pour cause de pseudo). En aucun cas cette compilation n’a vocation à constituer un document historiquement fiable à 100%, mais elle tente d’établir un traçage.

Traçage des tenders par chronologie :

  • 1959 : 18-B-513 avec la C-246 (ferraillée).
  • 1968 : 18-B-513 est affecté à la C-38 le 17 juillet lors de son transfert depuis Belfort, à destination de Gray ou Chalindrey (selon les sources)
  • 1971 : 18-C-482 avec la 140-C-231 ; 18-B-558 avec la 140-C-313 ; 18-C-491 avec la 140-C-314 à Chalindrey (cette année est celle de la valse des tenders, la cause semble inconnue).
  • 1975 : 140-C-22 en chute de timbre, son tender 18-B-22 est attribué à la 140-C-38, lors de son départ de Noisy-le-Sec (date exacte à trouver). La raison qui fait écarter le 18-B-513 ne semble pas connue. Le 18-B-22 est filmé avec la 140-38 pour la « 7e Compagnie ». Le 18-C-428 est affecté à la 140-C-314, ce qui écarte le 18-C-491 dont le devenir est inconnu. Le 18-B-579 est photographié par Eric Martin, étant encore SNCF.
  • 1976 : le 18-B-513 est photographié avec la 140-C-38 à Chalindrey par Pascal Berger.
  • 1982 : le 18-B-513 est photographié avec la 140-C-38 à Gray par Didier Duforest
  • 1983 : le 18-B-513 passe de la 140-C-38 à Gray à la 140-C-287 au tout nouveau Ch. de F. Touristique du Breda. Lequel restitue à la SNCF le 18-B-579.
  • périodes mal connues : voir ci-dessous.

Traçage des tenders par machines :

  • 140-C-22 : est pourvue du 18-B-22 avant 1971, année où il est affecté à la C-38. Une autre source, apparemment contradictoire, indique que son dernier train a eu lieu le 30/05/1975, mais dans ce cas avec quel tender ? A un moment mal défini elle a reçu le tender de la 230-C-231. Une photo de  Didier Duforest montre qu’elle l’avait en 1982. Elle n’en avait plus en 2003.
  • 140-C-27 : a reçu son actuel 34-X-131 (de machine 150-X) à une date mal connue.
  • 140-C-38 : elle reçoit son actuel tender 18-B-22 en mai 1975, en remplacement du B-513. C’est avec le B-22 qu’on la voit dans « On a retrouvé la 7ème Cie ». Les deux sont photographiés en mai 1976 à Chalindrey, puis en 1982 à Gray. Il semble que les deux tenders B-22 et B-513 soient restés proches de la machine de 1976 à 1983. Cette année-là, le B-513 rejoint la 140-C-287 au Ch. de F. du Breda, laissant le B-22 avec la C-38.
  • 140-C-231 : pourvue du tender 18-C-482 depuis au moins 1975.
  • 140-C-287 : photographiée avec le tender 18-B-579 en septembre 1975, elle est restituée à la SNCF par la CFTA le 10/11/1975 à Chalindrey. En 1984 elle passe au CF du Breda, qui restitue le 18-B-579 à la SNCF pour le remplacer par le 18-B-513 venu de Gray, et qui ne quittera plus la C-287. On perd alors la trace du B-579.
  • 140-C-313 : pourvue du tender 18-B-588 en 1971. On ne connaît pas d’échange de tender relatif à cette machine. Le tender actuel, en gare de Reims, porte le n° 313. Il reste à vérifier si ce marquage est authentique. Il pourrait bien s’agir du 588…
  • 140-C-314 : tender 18-C-491 en 1971 à Chalindrey. Tender 18-C-428 en 1975. Aujourd’hui le n° est à nouveau le C-491, ce qui peut laisser dubitatif.
  • 140-C-344 : tender 18-C-664, mais l’historique de ce tender avec cette machine n’est pas connu.
  • tender isolé à l’AJECTA : il réapparaît à l’AJECTA a une date mal connue. Il est désormais seul. Il porte le numéro le 18-B-579. On peut remarquer, sous la dernière couche de peinture, apparaissant en relief, le n°287. Or la 140-C-287 était avec le B-579 depuis au moins septembre 1975.
    Il serait logique qu’il s’agisse bien du 579, puisqu’il avait été rendu par le CF du Breda à la SNCF en 1983, et on peut parier qu’elle ne l’aura pas gardé très longtemps. S’il s’agissait réellement du 287 cela impliquerait que celui-ci ait quitté la 140-C-287 avant 1975, donc qu’il soit resté préservé incognito pendant environ 20 ans, ce qui paraît peu probable. Il est possible que ce numéro ait été apposé pendant son séjour au CF du Breda afin de faire correspondre son numéro avec la 140-C-287 qui s’y trouvait.
    Le suivi historique du matériel n’était pas, à cette époque, marqué d’une grande rigueur dans les associations, et il faut remarquer que sur ce point les pratiques ont bien évolué depuis…
    On remarque aussi, dans le livre l' »Ajecta une belle aventure », que ce tender est désigné par le n° 346. Mais un tel tender n’a pas laissé de traces depuis l’époque de la vapeur SNCF.