Mis à jour le 26 Jan. 2024 par A. C.
En matière de reconstitution, cette voiture mérite de l’attention en tant que cas d’école, car elle résulte d’un assemblage des plus inattendus, soit :
- le châssis d’une baladeuse touristique arrivée au Train des Mouettes vers 2010, châssis qui était précédemment celui d’un wagon de marchandises plutôt banal qui n’a pas laissé de traces dans les mémoires.
- une caisse neuve réalisée d’après les caractéristiques des boîtes à tonnerre.
La raison de cet assemblage est que l’association Le Train de La Sauve voulait acquérir une boîte-à-tonnerre mais n’a pas pu en obtenir.
Du point de vue historique, la présence de ce type de voiture en Gironde est justifié car il y circulait une rame de ces voitures entre Bordeaux et Saint-Mariens (ligne de Nantes).
Sur le principe, l’assemblage d’éléments disparates pour obtenir une unité nouvelle n’est pas non plus une nouveauté dans l’histoire ferroviaire, qui aura vu des réalisations parfois surprenantes.
S’agissant d’identifier un matériel difficilement identifiable, l’usage consiste à tenir compte de l’origine du châssis, ce qui semble quasiment impossible, et de toute façon sans rapport avec la transformation au voiture.
Pour pousser la théorie jusqu’à l’absurde : on doit reconnaître qu’on a ici une nouvelle voiture, qu’il s’agit d’un nouveau type de boîte à tonnerre, qu’elle est un exemplaire unique donc sans n° de constructeur, et qu’étant mécaniquement roulante, elle peut recevoir un numéro d’immatriculation parmi le parc roulant, bien que statique, de l’association LTLS.
Enfin, concernant la conformité de cet exemplaire avec la série des boîtes-à-tonnerre, un examen détaillé restera nécessaire, une fois que la construction sera achevée. Au stade actuel, on relève déjà une différence importante, puisque que le bas des baies devrait se situer à mi-hauteur de la caisse.
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